Imagine, un lieu chaotique, sombre, désolé, où les montagnes sont menaçantes au loin. les nuages gris, recouvrent notre commun ciel bleu.
Imagine que, parfois les éclairs frappent dans ce fort vent qui régit cette triste terre de solitude.
Imagine que, les couleurs ne sont que des nuances de gris plus ou moins foncées.
Imagine que, dans les environs, aucune forêt verte ou ne serait-ce que vivante, aucune plante vivante, aucun signe de vie telle qu’on la connaît en dehors de toi, te prenant le vent violent dans le visage.
imagine que, du haut d’une des montagnes, on voit ces plaines malsaines, ne ressemblant pas vraiment à un désert, ça se voit qu’il y a eu de la vie ici, il y a longtemps.
Imagine que, cette terre respire la mort, le désespoir et la solitude.
Imagine, parfois on aperçoit des oiseaux ressemblant à des vautours squelettiques comme des morts-vivants.
Imagine qu’il y ait des sortes de bâtiments au milieu de ce territoire hostile, ressemblant à des immeubles en béton, plus ou moins détruits, certains sont intacts, d’autres ne sont plus que des ruines.
Imagine la vie fuir ce lieu comme la peste. Rappelle-toi que ce lieu était vivant.
Imagine, plus loin un lac, pas asséché, mais ne contenant pas de l’eau non plus.
Imagine qu’il contient un liquide noir, visqueux et repoussant.
Imagine, semées aléatoirement, des carcasses noires d’anciens arbres tenant encore debout, plus rarement déracinés ou en rondins.
Imagine que, proche du lac, il y ait une forêt de ces anciens arbres.
Imagine qu’il n’y ait plus d’herbe.
Imagine une terre grise ou noire selon les endroits, et stérile.
Imagine des buissons à l’image des arbres, agressifs et noir charbon.
Imagine les seules créatures de cette terre être hostiles.
Imagine que tout résonne en cet endroit vide.
Imagine que tout le monde évite cet endroit.
Imagine que chaque recoin de ce décor est malsain au possible.
Dis-toi maintenant que ce désolé paysage est magnifique et parfait à sa manière.